Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/390

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démesurément distendus par une subite et inexplicable épouvante.

— Pitié !… pitié ! dit-elle d’un ton bref et saccadé ; — la voilà… Pitié !… Ne vous mettez pas à ses genoux comme l’autre fois… Ne me repoussez pas ainsi… Edward !… Oh ! que vous êtes cruel de m’oublier et de l’aimer !…

— Clary !… ma chère Clary, disait le marquis en essayant de la calmer.

Mais la jeune fille, dominée de plus en plus par son délirant transport, haletait, s’agitait, sanglotait. — Le marquis avait peine à contenir ses convulsifs efforts.

— Vous me repoussez ? reprit-elle d’une voix pleine de larmes déchirantes ; — vous lui