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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/80

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en ses juvéniles proportions, se pliait, affaissée ; elle marchait avec peine et lenteur.

Elle était belle encore ainsi pourtant, mais belle de cette beauté qui serre le cœur et fait compassion. — Si Angus, son père, l’eût aperçue en ce moment, il se fût rappelé avec larmes les derniers jours de la pauvre Amy Mac-Farlane. Amy était ainsi, blanche et faible, et bien belle encore, alors que déjà son pied trébuchait sur le bord de sa tombe.

Mais Amy souriait à sa mort prochaine et n’avait de pleurs, la sainte et douce femme, que pour l’avenir de ses enfants. Mourante, elle gardait sur ses traits ce calme suave et serein des jours de son bonheur. — Clary, elle, avait quelque chose, d’égaré dans les yeux :