Le mourant lui serra la main et mit sa face contre terre.
On entendait les cinq survivants qui murmuraient entre eux :
— C’est encore son maudit coup droit !
— À toi, Cornille Doux ! dit Couëton.
Cornille Doux donna sa torche à Jean-Marie Beaurand.
Il savait le jeu de maître François. Il évita de lui livrer le fer et lui porta une botte à fond, de pied ferme.
Maître François para et riposta sans se fendre.
Cornille Doux laissa aller son épée.
— J’ai ce qu’il me faut ! murmura-t-il en tombant, les deux mains sur la poitrine.
— Maître Cornille Doux, c’est vous qui l’avez voulu ! soupira François Dclapalme.
— Allons, Jean ! mon ami Jean ! s’écria Pierre Couëton.
Jean Beaurand était l’aîné des trois frères, et le plus fin tireur de Paris après maître François.
Il tomba en garde à distance, la main gauche sur sa poitrine, comme certains tireurs à l’assaut. — Cette main peut servir de bouclier.
Mais la main de Jean Beaurand fut percée, et sa poitrine aussi, par le fameux coup droit de maître François.
— À nous trois ! s’écria Couëton, qui prit une épée de la main droite et une dague de la main gauche ; — fais comme moi, Étienne.
Étienne fit comme lui.
Jean-Marie Beaurand tenait les deux torches.
François Delapalme était seul contre deux et n’avait point de dague.
De plus, il en était à son quatrième assaut.
Il recula jusqu’à la maison de la Croix-Mansard et s’adossa au mur.
Étienne Lemoine et Couëton se jetèrent sur lui en même temps.