Aller au contenu

Page:Féval - Les Nuits de Paris - 1880, volumes 3 et 4.djvu/226

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Ils ont de l’anvance et l’abbave n’est pas loin !…

— À genoux !… lui cria Vicente Tarchino.

Tranquille obéit et s’agenouilla.

Il ôta ses mains qui lui couvraient les yeux et regarda fixement les épées nues.

On vit un sourire étonné naître et courir sur ses lèvres.

— Je croyais que j’aurais tremblé davantage pour mourir !… murmura t-il.

Puis il croisa ses bras sur sa poitrine et dit à haute voix :

— Mon Dieu ! je vous prie de protéger ma dame et mon jeune sire… ma dernière pensée est pour mes deux pauvres enfants que je laisse à votre garde… Et je vous donne mon âme.


Séparateur