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CHAPITRE V.

Suite de l’inquisition. — Jean Joye en prison. — Ce qu’étaient devenus Mario et Beppa. — À quoi Jean Joye pensait dans sa prison. — Tentative d’évasion. — Promesse d’aveux. — Trains de plaisir. — Précautions prises pour ces entreprises nouvelles. — L’homme à la carabine. — Le vieil avare et ses héritiers. — La jeune fille consolée. — Les familles réconciliées. — Jean Joye, agent de mariages. — Le capucin. — Histoire de Castelmelhor et du commandeur de Foulquerre. — La Strada Strella. — Le Vendredi-Saint. — Le spectre. — Tête-Foulques ! — Montijo. — Le luthérien prédicateur, amateur de baïoques, et sa fille Marguerite. — Auto-da-fé de Jean Joye. — Sa maison, etc.


L’arrestation de Jean Joye devint, dès qu’on la connut, le sujet de toutes les conversations. Chacun voulait le voir, assister à son procès, et l’inquisiteur général fut obligé, pour céder au vœu général, de faire agrandir le local ordinaire des séances du tribunal.

Toute la ville savait l’histoire de Mario et de Beppa, leurs amours, la catastrophe qui les avait interrompus, et chacun s’était intéressé au sort du jeune Grimani comme à celui de sa belle maîtresse.

Mario n’était point mort, cependant ; mais par un adroit subter