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CHAPITRE X.

Suite des Templiers. — Maria Padilla, prisonnière et amoureuse. — Conversation étrangère à la politique entre Dona Maria et la duègne Niceta. — Conversation également étrangère aux sciences exactes, entre le timide Vasconcellos et Dona Maria de Padilla. — Triste rôle du fameux Hector de Joyeuse-Garde. — L’envoyé de Don Pèdre le cruel. — Les grandes compagnies. — Bertrand Duguesclin. — Les souterrains du château. — Fuite et disgrâces de Don Pèdre. — Don Borique vaincu. — Triste-Garde sauvé. — Duguesclin captif.


Huit jours s’étant passés, depuis la scène que nous venons de raconter ; les conjurés s’étaient séparés en prenant rendez-vous pour un jour prochain ; Henri de Vasconcellos était resté avec Hector de Joyeuse-Garde dans sa forteresse, et Maria de Padilla y était retenue prisonnière, ainsi que la duègne qui l’accompagnait.

Depuis huit jours cependant, Henri n’avait pas revu Maria ; il hésitait, ne savait à quel parti s’arrêter, et se demandait en vain ce qui lui restait à faire dans cette extrémité.