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Page:Fêtes du mariage de S. M. l’Empereur Napoléon-le-Grand, 1810.djvu/188

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Avec les aut’ y faut qu’ jaille,
Pour profiter de c’ beau don ;
Si j’ n’attrap’ pas queuq’ volaille,
J’ veux qu’on m’appelle un dindon.

Gn’y a ben d’ z’endroits, j’ devons l’ croire,
Où je n’ pourrons point z’aller ;
Mais j’ pourrons danser z’et boire,
J’aurons d’ quoi nous consoler.
Afin de n’ pas manquer l’ coche,
Je brav’rons mille z’hasards :
Nos yeux n’ s’ront pas dans not’ poche
Quand on tir’ra les pétards.

C’ jour là, six mill’ demoiselles
Épous’ront z’autant d’ soldats,
Qui tâcheront d’ faire avec elles
Des soutiens pour nos États.
J’ somm’ ben vieux pour prend’ un’ femme,
Et je n’ somm’ pas un guerrier ;
Mais rien qu’en lizant l’ programme,
J’ sentons l’ désir d’ me marier.

Enfin j’espérons qu’ alliance
D’ la rose avec le laurier,
Dans l’All’magn’  comm’  dans la France
Fera fleurir l’olivier.
De troubler pus d’un négoce,
L’Anglais, qui toujours s’ mêla,
N’ s’ra pas, sans doute, à la noce
Le beau jour de c’ mariag’ là.

Pour copie conforme : Antignac