Page:F.Douglass, Mes années d'esclavage et de liberté, 1883.djvu/222

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À son retour, je fus trouver mistress Stowe. Changeant d’avis, elle avait renoncé à l’école industrielle. Elle m’exposa ses raisons ; et bien que je ne parvinsse pas à en découvrir la force, je ne doutai pas un instant que sa conscience ne les approuvât.

Ce revirement, cruel pour mes frères de couleur, le fut à double titre pour moi.

Un noble espoir s’écroulait. J’avais été le messager de la bonne nouvelle ; portai le faix de la déception.