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sur la Puissance de Pascal, sur Bien-Assis et Pascal, sur la maladie et la mort de Pascal ? Il eut été par trop injuste de ne pas associer à la célébration présente le souvenir de ce fervent Pascalisant.

Permettez-moi, messieurs, pour finir, un regret, et un souhait. Le regret, c’est que ce précieux bulletin soit de venu bien menu, j’entends pour le nombre de ses pages, car les travaux intéressants n’v manquent pas. N’était-ce pas dans le numéro de juin que M. l’Abbé Régis Crégut donnait ses notes si documentées, si savoureuses comme toujours, sur l’expérience du puy de Dôme ? Le souhait, c’est que cet amincissement dû, cela se comprend trop, à la dureté des temps, soit corrigé dans sa cause. Un geste généreux y suffirait… Mais je m’arrête : vous trouveriez peut-être que votre président d’un jour n’a pas qualité pour hasarder un tel appel. Excusez cette indiscrétion et voyez-y seulement la preuve d’une très haute estime pour l’œuvre d’un si bienfaisant traditionnalisme que cette Académie accomplit depuis des années, en reconstituant et révélant aux nouvelles générations auvergnates, les archives de leur admirable petite patrie. Elle a donné à la grande, cette petite patrie, tant d’hommes distingués, et parmi eux, dans notre profond et pathétique Pascal, le premier, tout simplement, de tous les écrivains français.