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Discours prononcé à Clermont-Ferrand, en la Salle des séances du Conseil Général par M. Clémentel, sénateur du Puy-de-Dôme, président du Conseil Général, lors de la réception de M. le Président de la République, le 7 juillet 1923.

Monsieur le Président,

C’est un très grand honneur pour le Conseil général du Puy-de-Dôme que de siéger dans cette enceinte, sous la haute présidence du chef d’Etat, en présence de MM. les ministres de l’Intérieur, des Finances, de l’Instruction pu­ blique, des Travaux publics, du Travail, de l’Hygiène et de la Prévoyance sociales, de MM. les sous-secrétaires d’Etat à l’Aviation et à l’Enseignement technique.

Nous vous exprimons, mes collègues et moi, toute notre gratitude pour l’inappréciable marque de sympathie que vous avez bien voulu nous accorder en conférant un pareil éclat à cette séance que nous considérons comme la plus belle et la plus symbolique des inaugurations pour notre nouvelle Préfecture.

Permettez-moi de lui donner toute sa haute signification en plaçant nos travaux et ceux de nos successeurs sous les auspices de votre belle vie de travail, de désintéressement, de dévouement aux grands intérêts permanents de la dé­mocratie, de la République et de la France.

Votre exemple nous fortifiera dans l’accomplissement de notre tâche quotidienne, comme nous soutient et nous guide l’exemple de ceux qui eurent avant nous la haute mission de veiller à la défense des intérêts de notre beau et grand département.

Pour associer à cette émouvante cérémonie nos prédé­cesseurs,

je vous demande de me permettre d’évoquer le

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