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Page:Fabié - Œuvres, Poésies 1892-1904, 1905.djvu/45

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LE BOUGE*


                                   À Pierre Vaysse

Le Bouge ! C’est le nom de l’antre obscur et frais
Où jamais le soleil ne hasarde ses rais,
          L’arceau dont le moulin se troue,
L’endroit mystérieux où dorment les secrets
Du mouvement blotti sous l’aile de la roue.

 * En dialecte d’oc on nomme ainsi l’endroit où sont les
roues motrices des moulins et des scieries.