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RONCES ET LIERRES


Ô lierres des vieux murs et des vielles écorces,
Ronces amères des terrains abandonnés,
Sous vos rejets griffus ou vos lianes torses
Que de chers souvenirs dorment pelotonnés !

 
Autour des noirs logis où les âmes fidèles
Reviennent tristement, entre deux angélus,
Tu mets de verts manteaux flottants, des frissons d’ailes,
Lierre, et tu rends des nids aux chênes vermoulus.