Page:Fabié - Fleurs de Genêts, 1920.djvu/74

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Suivi de longs troupeaux bêlants
Qu’il promènerait à pas lents,
Sans craindre ni loup ni vipère,
Et ramènerait au bercail,
En passant sous un beau portail
Où les compterait Dieu le Père.





Et, comme un soir il s’absorbait
Dans ce rêve, à l’heure où tombait
Une nuit d’août aux légers voiles,
Son regard soudain se troubla,
Et sa belle âme s’envola
Sans un effort vers les étoiles.