Page:Fabié - Fleurs de Genêts, 1920.djvu/90

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Les faucheurs, en effet, dressent leurs silhouettes
Sur le ciel rose et pur, et l’on entend dans l’air
Les perdrix rappeler, triller les alouettes,
Et tinter le marteau sur l’acier au son clair.

Mais avant qu’une fleur tombe sur la prairie,
Avant qu’un épi tremble au choc du fer luisant,
Dans la ferme, la-bas, l’on sanglote et l’on prie,
— Car la mort a fauché le pauvre paysan.