Page:Fabié - La Poésie des bêtes, 1879.djvu/64

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Et dire qu’autrefois on prôna ta sagesse ;
Que Phidias, sculptant Athéné la déesse,
Posa ton ongle noir sur son casque doré !
Qu’on te crut un savant, un philosophe austère,
Un mage étudiant le ciel plus que la terre,
Et lisant l’avenir dans ce livre sacré !

Toi l’oiseau de Minerve, étrangleur bête et lâche,
Qui, pour mieux tout plonger dans l’ombre qui te cache,
Souillerais le soleil s’il n’était pas si haut ?
Toi la science, toi la sagesse ? Imbécile !
Tu n’es bon qu’à clouer au chapeau de Bazile,
Ou bien en cul-de-lampe au journal des V......