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maintenant hommage aux religieux, je devrai, quand ma vie sera finie, naître en haut parmi les devas ; telle est la raison pour laquelle je dis que je monte et que je ne descends pas. »[1]

Qu’est-ce à dire sinon que lorsque nous descendons de notre char, pour saluer ce que nous considérons comme la Vérité, — parfois même lorsque ce char renversé nous laisse blessés, mais pleins de respect pour elle, — nous continuons en réalité une ascension.


A. Éd. Chavannes.
  1. Contes et Apologues, n° 144, vol. I, p. 416.