Page:Fables chinoises du IIIe au VIIIe siècle de notre ère.djvu/25

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Avec des cendres (un boisseau),
Et de l’eau pure dans un seau,
Qu’une heure on lave sans relâche :
Ce linge noir sera sans tache. —
Alors le Bouddha dit au vieux :
Quel qu’en soit le nombre odieux,
Tes crimes sont les charretées
De bois sec, d’un souffle emportées,
Ou les taches du vêtement
Qui devient propre en un moment.
Vite, reçois les cinq défenses[1] :
On pardonnera tes offenses. —
Son intelligence s’ouvrit
Et cet homme-là se guérit.

  1. Voir l’Introduction.