Page:Fabre, La bête du Gévaudan, Floury, 1930.djvu/84

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nément tant de victimes, puisque l’on sait qu’elle ne s’attaqua d’abord qu’aux enfants ou aux femmes, rarement aux hommes, et seulement lorsqu’ils n’avaient point en mains d’armes dangereuses. Sans doute l’éveil était bientôt donné, et l’on venait aussitôt au secours des victimes. Mais avant que les fusils aient été décrochés, la Bête avait gagné le large, et l’on ne retrouvait plus que les débris de la personne dévorée.