vue général, présente au sommet une dépression ou œil qu’entoure le calyce desséché ; elle se divise habituellement en cinq loges dont l’endocarpe est cartilagineux, ou plus rarement durci en noyaux comme dans la nèfle.
On groupe sous le nom de baie les fruits syncarpés charnus ou pulpeux, dont l’endocarpe n’est pas distinct du mésocarpe. Dans cette catégorie se classent les raisins, les groseilles, les tomates.
Outre leur enveloppe formée par le péricarpe, quelques fruits en présentent une seconde provenant d’une partie de la fleur autre que l’ovaire. C’est ainsi que le fruit de la belle-de-nuit est inclus dans la base du périanthe, durcie en une solide coque, et que celui de l’if
Fig. 179. A, fruit anthocarpé de l’If. — B, le même ouvert pour montrer son enveloppe C.est contenu dans une capsule rouge et charnue représentant le calyce. Pour rappeler cette présence d’organes floraux qui n’entrent pas dans la composition de l’ovaire lui-même, on donne à de tels fruits la qualification d’anthocarpés.
Puisque le fruit est l’ovaire mûri, un fruit, dans la rigoureuse acception des mots, ne peut provenir que d’une seule fleur. Cependant il est d’usage d’employer le même terme pour désigner la production de certaines inflorescences, qui, par le rapprochement, l’adhérence et même la soudure de leurs ovaires, semblent donner un fruit unique lorsque, en réalité, il y en a autant que l’inflorescence contenait de fleurs. Ces agglomérations prennent le nom de fruits agrégés. On distingue les trois genres suivants.
La sorose résulte de fruits soudés entre eux par leur péricarpe très-développé et devenu charnu. Tels sont les