Page:Fabre - Une nouvelle figure du monde. Les Théories d’Einstein.djvu/260

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

APPENDICE IV

NOTE SUR UNE DOUBLE MÉCANIQUE DE LA LUMIÈRE LIÉE AU TEMPS ET À L’ESPACE NEWTONIENS
PAR G. SAGNAC

Dans ma conférence de Pâques à la Société Française de Physique, j’ai insisté sur le rôle de l’énergie totale de radiation comme agent de liaison mécanique, en contact avec la matière par les deux invariants et C de l’espace (longueur d’onde des interférences et expérience de A. A. Michelson et Morlay) et du temps (vitesse C de l’énergie totale d’un signal par rapport à la source qui émet, isotrope et indépendante, comme , du vent d’éther). D’autre part l’énergie totale est définie nécessairement par les lois de superposition des ondulations :

Loi I. Dans l’espace, de référence , de la source de vitesse de translation u, loi purement géométrique qui définit longueur d’onde comme fonction de u et de l’angle de u avec .

Loi II. Dans le temps. Là est la relation entièrement neuve des battements qui a des analogies mathématiques avec les lois de dispersion et établit la loi de liaison des ondes de longueur et de vitesse V dans avec la vitesse C de l’énergie dans le même champ et pour le même faisceau de radiation.

C’est cette seconde liaison mécanique qui permet de