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Le résultat des controverses sur les phénomènes électroptiques n’y était point contredit puisqu’au contraire il en assurait la base. Les phénomènes les plus difficiles à concilier dans d’autres théories s’y éclairaient admirablement. En particulier, on y trouvait une lumineuse explication des expériences de Faraday sur la rotation du plan de polarisation de la lumière dans un champ magnétique. Enfin, sa discussion ouvrait des routes nouvelles vers des régions insoupçonnées. En se basant sur elle, on devait constater la décomposition des raies du spectre dans un champ magnétique. L’expérience fut faite par Zeemann : il constata que la présence d’un aimant au voisinage d’une flamme perturbait le spectre de celle-ci dans les conditions prévues par Lorentz.

La prodigieuse réussite de cette théorie qui faisait prévoir et vérifier de nouveaux rapports entre la lumière et l’électromagnétisme attira sur elle l’attention de Henri Poincaré. Tout de suite il en révéla le grave défaut : conservant certaines vues de Maxwell, elle ne satisfaisait pas au principe newtonien d’action et de réaction.



Ceci était extrêmement grave :

La mécanique moderne est basée sur trois principes :