Page:Fadette - Les contes de la lune, 1932.djvu/22

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rière mes nuages gris afin qu’elles vous endorment doucement.

Je vous ai entendus implorer le soleil de paraître pour illuminer vos congés et j’ai écouté vos conversations avec les poulets et les canetons ; je ris avec vous quand vous voyagez en chemin de fer sur les chaises de la salle à manger. Mais je bavarde et vous attendez votre conte.

Il y avait une fois un chien noir, frisé, fin comme une soie et gâté comme un enfant par toute la maisonnée. Malgré cela, il n’était ni trop égoïste ni trop gourmand !

Un jour qu’il jouait à cache-cache avec sa petite maîtresse Louise, il vit entrer la cuisinière, son amie ; elle portait, dans une corbeille, quatre petits chats gros comme le poing. Ils ouvraient déjà les yeux et ces quatre petites boules de fourrure étaient très jolies.