Page:Fadette - Les contes de la lune, 1932.djvu/52

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les deux, et attendez votre heure ! Elle viendra et vous mêlerez vos petites vies à la grande vie de la nature et vous saurez alors pourquoi vous avez été créés !

Le bourgeon et le parfum, consolés, s’endormirent parmi les épines protégeantes, et je continuai ma course, un peu lasse et prêtant peu d’attention à ces hommes, ces femmes, ces bêtes, ces oiseaux et ces fleurs qui tombaient de sommeil et cherchaient un lit, un creux d’arbre, un trou dans le roc ou un nid pour s’y blottir.


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