Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
rattachent toutes, comme il est naturel chez ce
grand aristocrate, à la conception ou au rêve
d’un art sain, viril, fort et noble. Elles sont énergiquement contemptrices de la sensibilité de romance, de l’art élégiaque, maladif et poitrinaire ;
de l’art, aussi, surchargé, compliqué, violent,
torturé et véhément par sentiment de sa faiblesse
intime ; de l’art aussi, bassement comique et trivial ; de toutes les formes enfin de l’art populaire et bourgeois. Elles élèvent l’esprit et l’âme
vers la vision d’un art fait par une espèce supérieure et pour une espèce supérieure, et elles
expriment à leur manière la grande idée maîtresse
de l’auteur : « L’homme est un être qui est fait pour
se surmonter ».
____________