L’Anglais veut la possession, l’Allemand l’usage, le Français la propriété.
C’est certes un Anglais qui proféra :
— L’argent est rond, c’est pour rouler.
— Non, répliqua le Français : il est plat, pour être empilé.
Anglais rapace, Italien cupide, Allemand vorace, Français économe.
Toutes guerres entre Angleterre et France reviennent à des guerres civiles : pourquoi toujours instantes, et populaires toujours.
Les Anglais — force — manquent à la notion du ridicule, pour n’avoir — faiblesse — la notion des nuances. Un seul y sut sourire, le divin Shakespeare, et il était Normand.
L’Allemand, porte la bosse de la soumission, l’Anglais, du respect, le Français, de l’enthousiasme.
Le Français s’enivre à violer le destin ; l’Allemand est le serf du destin.
Une heure plus tard survenu, Blücher