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Page:Fagus - Aphorismes, 1908.djvu/81

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APHORISMES

Il est quelque chose de plus haineux que les vieilles femmes, c’est les jeunes écrivains.


— Il faut un a, observe le passant au badigeonneur qui vient de tracer « Boulengerie » sur le mur.

— Imbécile, attendez au moins que ce soit sec pour parler de ce que vous ne connaissez pas. Ceci attend, bon ou mauvais, tout critique.


Avec équité les journalistes de carrière servent à l’écrivain au journalisme tombant, ce joyeux mépris des filles publiques pour la mondaine que quelque aventure déverse à Saint-Lazare.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

L’amour est deux oscillations isochrones.


Miséricorde, tu es ivre ! — Tu es bien amoureux, toi : c’est encore plus dégoûtant. (Willy : Un Vilain Monsieur).

L’ivrogne révolte notre glorieuse sensibilité ; il titube, vomit et roule sur