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APHORISMES

marche ; son front guide, et le reste suit. Une femme, c’est ventre et croupe, et ballottés en aveugles par l’ampleur énorme des cuisses. Vous ne sauriez imaginer un homme sans tête ; une femme, cela n’en irait que mieux, délestée de son instable petite boule toujours près de s’envoler : réellement ce petit corps aux trop courtes jambes y regagne son harmonie instantanément.


L’amour est chez le mâle une évacuation.

Les hommes ont plus ou moins une conscience au cœur, une aux reins, une au cérébro-spinal, une au grand sympathique… Plus heureuse, la femme en tient une seule, laquelle gîte en son giron.


Notre hypocrisie baptise dernier outrage le suprême hommage et quoi encore en somme, sinon la façon la plus franche d’une honorifique galanterie.


L’importance arrogée par la besogne amoureuse vient des obstacles dont l’entravent les sociétés.