Mène-nous tous dansants jusqu’à l’éternel gouffre
Où nous pourrons crier : Enfin ! —
Les chats : — Miaoû ! miaoû, amour, oh que je souffre !
Les truies et les gorets : — Grouin, grouin, grouin !
La femme d’Aristote, à l’époux son jouet :
— À quatre pattes, homme sublime !
Aristote obéit : — Grouin, grouin, grouin !
Desdémone supplie un nègre armé d’un fouet :
— Frappe, tue-moi, j’ai la faim d’être ta victime !
Le nègre (il crache) : — À bas, catin !
Une harde de chiens met à mal une chienne ;
Corydon entraîne Alexis :
— Viens, beau berger, que je t’apprenne…
Phèdre accourt comme une furie :
— Je t’égorge si tu l’emmènes !…
Lycaon pourchasse Daphnis :
— Viens, cher enfant, que je t’enseigne…
Chloé la joint, elles s’étreignent,
Disparaissent dans la mêlée.
Andromaque l’inconsolée
Hurle à la mort comme une chienne :
— Ô mon époux, ô mon époux !…
Fumant de sang et de luxure,
Pyrrhus l’atteint, lui tord le cou,
Puis, assouvissant sa nature :
— Ô veuve, le voici, l’époux !
— Ô mon époux, ô mon époux,
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