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la danse macabre
Volupté atroce, il voit
Se vider son flanc, son cœur…
— Amour et mort.
— Paresseusement il meurt,
Sans qu’aient bougé tes prunelles,
Et leur ombre avec douceur
L’ensevelit en silence.
Et la grinçante voix ricane : — Amour et mort.
— J’ai voulu me voir le vainqueur
De la diablerie apparue ;
Et tels les monstrueux lutteurs
L’un autour de l’autre évoluent,
Ruisselants d’huile et de sueur :
La place et la minute ils guettent
Pour l’étreinte dont tout dépend ;
Ainsi rôdais-je autour de l’être
Amoureux, funèbre et charmant :
— Jette l’énigme si tu l’oses :
Je devine ou tu me dévores.
Les oreilles pointues et roses
N’ont pas vibré plus que le corps ;
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