Page:Falconnet - Petits poèmes grecs, Desrez, 1838.djvu/271

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Je veux rire et folâtrer avec toi : ton caractère est aimable et ton humeur charmante.

Lorsque je t’écoutais attentivement, bien décidé à fuir l’Amour, ce dieu s’est rendu maître de mon cœur

Jeune beauté, dont les cheveux flottants sont couverts d’un voile tissu d’or, daigne écouter un vieillard.

Je hais et je déteste ceux qui parlent d’un ton élevé, emphatique : savoir garder le silence, voilà la plus belle qualité.

Apporte de l’eau, apporte du vin ; donne-moi des couronnes de fleurs fraîchement écloses. Je ne veux pas combattre plus longtemps contre l’Amour.

L’Amour me donne des ailes légères : je m’élève jusques aux cieux ; mais l’objet de mon ardeur est insensible à mes feux.