MALADIES MENTALES
ÉTUDES CLINIQUES
I
PRINCIPES À SUIVRE
DANS
LA CLASSIFICATION DES MALADIES MENTALES[1]
En abordant la discussion soulevée au sein de la société médico-psychologique sur la classification des maladies mentales, je n’ai pas l’intention de passer en revue les systèmes très nombreux de classement adoptés par les divers auteurs, en France et à l’étranger. Ce travail a déjà été fait d’une manière suffisamment étendue par Buchez[2]. Je laisserai donc de côté cet aspect de la question, c’est-à-dire l’historique des classifications proposées, à toutes les époques et dans tous les pays, pour dénommer et classer les maladies mentales.
Je ne viens pas non plus ajouter une classification nouvelle à la liste déjà si longue de celles qui ont été publiées jusqu’à ce jour.
Je me propose seulement de rappeler les principes qui doivent présider, dans toutes les sciences, à l’établissement d’une classification naturelle ; de montrer que celle qui est généralement adoptée ne répond pas à ces principes, et d’indiquer brièvement