Page:Fantasmagoriana (tome 1).djvu/213

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
195
les portraits de famille.

sementce point, sur lequel reposoit le bonheur de son fils et la félicité de sa maison ; elle avoit donné sa parole et devoit la tenir, quoique très-affligée de se voir forcée de contrarier l’inclination de son fils.

Ferdinand conjura en vain sa mère de changer de résolution ; il lui protesta en vain qu’il seroit le dernier de sa race, plutôt que de renoncer à Emilie. Elle ne désapprouva pas ses plaintes ; mais elle resta inébranlable.

Le baron ne tarda pas à voir, à l’agitation et à l’inquiétude de Ferdinand, que son bonheur étoit détruit. Comme il possédoit toute sa confiance, il apprit le sujet de son chagrin. Il écrivit, en conséquence, à la comtesse de Panner, et témoigna son étonnement de la singulière disposition

9 *