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la tête de mort.

à la porte de l’auberge, lorsque la seconde, passa devant le château. Des saluts extrêmement soumis sembloient réclamer la bienveillance de la famille du colonel.

A peine la seconde voiture avoit cessé de marcher, que toute la bande étoit dehors. Chacun s’efforçoit de s’éloigner au plus vite du voisinage de celui près duquel il se trouvoit. La manière leste et adroite dont tous sautèrent hors de la voiture, fit connoître, à ne pas s’y méprendre, la profession de ces gens-là. Ce ne pouvoient être que des baladins.

Le colonel observa que, malgré le salut respectueux qu’ils avoient fait, il ne croyoit pas qu’ils fissent leurs tours dans cet endroit ; et que suivant toutes les apparences, ils partiroient sans délai pour la capitale ;