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la tête de mort.

« Je vous l’ai dit : j’irai dans quelque coin obscur de l’Allemagne, suivre la profession à laquelle mon père m’avoit destiné. »

Le colonel l’engagea à attendre encore un peu, parce qu’il se pourroit qu’il fût en état de faire quelque chose pour lui. Dans cet intervalle, l’héritière de son père arriva pour s’aboucher avec lui. Lorsqu’il lui eut fait connoître sa résolution, elle le pria de ne pas refuser la moitié de l’héritage, au moins, comme un don volontaire de sa part. La bonté, la douceur de cette jeune femme, qui d’ailleurs étoit jolie, plurent tellement à Calzolaro, que peu de temps après il lui demanda sa main. Elle consentit à la lui accorder. Le colonel s’intéressa alors bien plus volontiers au sort de l’homme qui avoit déjà gagné sa bien-