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L’HEURE FATALE.
UNE pluie affreuse empêchoit les trois amies de faire la promenade du matin qu’elles avoient concertée ; cependant Amélie et ne manquèrent pas de se trouver au logis de Florentine à l’heure indiquée. Celle-ci étoit, depuis quelque temps, silencieuse, pensive, aisée à émouvoir, et l’active amitié ne pouvoit que s’inquiéter de l’impression qu’avoit produite sur elle cette nuit affreuse signalée par la tempête la plus violente.
Florentine vint au devant de ses amies, extrêmement émue, et les embrassa plus tendrement qu’à l’ordinaire.