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Page:Fantasmagoriana (tome 2).djvu/148

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l’heure fatale.

« Je partageai son opinion ; mais je ne pus m’empêcher d’ajouter : « Quoi ! encore, mon père ? quoiqu’une partie de la prédiction ait été accomplie d’une manière aussi affligeante, vous continuez à dire la prétendue vision ? »

« Oui, ma fille ; tu ne sais pas quel ennemi dangereux est pour l’homme sa propre imagination. Séraphine ne sera pas la dernière victime qu’elle aura assassinée. »

« Nous étions assis, je le répète, à-peu-près comme nous voici à présent ; et j’allois adresser à mon père une objection que j’ai oubliée, lorsque je m’aperçus que son regard inquiet étoit fixé sur la porte. Je n’en savois pas le motif, et je ne pus découvrir à cette porte rien