Aller au contenu

Page:Fantasmagoriana (tome 2).djvu/256

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
250
la chambre noire.

« Mais, dites-moi, je vous prie, qui est-ce qui peut croire des contes tels que ceux d’un squelette qui marche, et du fantôme de Gertrude qui est palpable, et qui allume les chandelles, tout comme feroit une servante pleine de vie ? »

« Mais, je vous en prie, » répartit-il d’un ton un peu échauffé, « qui est-ce qui croira que vous autres gens éclairés, vous possédez seuls toute la sagesse, et que vous pouvez voir ce que la nature est ou n’est pas en état de produire ? Vous ne faites que bavarder ; et moins vous comprenez une chose, plus vous en parlez. »

Là-dessus, il enfonça son doigt dans sa pipe avec tant de vivacité, qu’il en rompit la tête, et que les cendres fumantes tombèrent sur sa chaise.