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la chambre noire.

M. et Mad. Rebmann ne voulurent cependant plus me laisser passer la nuit dans cette pièce si mal famée ; car les rats et les souris qui en ont fait le théâtre de leurs ébats, empêchent les étrangers ; que le hasard y fait coucher, d’y goûter les douceurs du sommeil, quand ils ne jouissent pas, comme Blendau, de la faveur particulière de Morphée.




Le docteur, avant d’arriver à la fin de l’histoire, avoit jeté, de mauvaise humeur, la feuille sur la table, en voyant qu’elle ne contenoit que l’explication très-claire des prodiges de la chambre grise ; sur lesquels on avoit tant écrit pour et contre.

« Allez, » dit-il, « nous vivons dans un siècle pervers et détestable. Tout ce qui