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Page:Fargèze - Mémoires amoureux, 1980.djvu/273

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Nous offrira pour amourette
Plus beaux tétons et plus beau cul.

 
 
 


J’avais gardé notre maison de Saint-Brice, la maison familiale où je naquis. Depuis la mort de mon père, deux ans, elle est restée close. Je pensais retourner là-bas de temps à autre, mais le passé qui m’y attirerait ne saurait m’y retenir. Et quant à quitter Paris pour aller finir mes jours à Saint-Brice…

Aussi vais-je accepter les offres de l’administration dijonnaise des ponts-et-chaussées. Possédant déjà nos anciens chantiers, elle voudrait avoir le bâtiment bourgeois qui les commande. J’ai réfléchi à cela et je m’incline. Le notaire de Saint-Jean-de-Losne se chargera des négociations.

Non, jamais je ne quitterai Paris, ce Paris qui m’est si cher, mon vieux Paris des bons et des mauvais jours. Jamais ! Ah ! Paris ! Ciel de cendre ou ciel d’azur, Paris ! Paris sous la brume, Paris dans la crotte, Paris, Paris !