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Page:Farley - Jean-Paul, 1929.djvu/195

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ÉPILOGUE

Les vacances se passèrent sans bruit. Le Père Beauchamp partit pour Lowell, où il devait remplacer un curé, ancien élève, en voyage de repos. Le mystère enveloppa Jean-Paul. Son deuil avait d’ailleurs mis autour de sa personne une atmosphère de discrétion.

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Vers le début de septembre, les professeurs commencèrent à revenir un à un. Et le cinq seulement, le jour même de la rentrée, le Père Beauchamp arrivait par le train du soir. La journée avait été froide et pluvieuse. Comme il se faisait tard, le Père, sans saluer personne, monta à sa chambre, voulant être à son poste de confesseur, dès la première entrée des élèves à la chapelle.

Sur son bureau, une volumineuse correspondance l’attendait : des lettres qui l’avaient cherché plusieurs semaines, des cartes postales d’élèves en voyage qui lui adressaient leurs saluts, etc. Le Père se contenta de les décacheter, de regarder la signature, les remettant là, en pile, pour les relire plus tard. Cependant une enveloppe parut le frapper. Nerveusement il l’ouvrit. Oui, c’était cela ; il lut :