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Page:Fatio de Duillier - De la cause de la pesanteur.djvu/2

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Die wiederaufgefundene Abhandlung von Fatio de Duillier :
De la Cause de la Pesanteur.

Schon in der Einleitung zu unserer Ausgabe von Johann Heinrich Lamberts Monatsbuch (Abh. der Münchener Akademie der Wissensch. 1916, XXVII. Bd.) hatten wir die Existenz der verloren geglaubten Arbeit Fatios im Cod. Gothan. 756 erwähnt. Aber die Bedeutung dieser ersten mechanischen Erklärung der Schwere durch die Ãtherstoßtheorie (vgl. Physikband der Encyclopaedie der mathem. Wissensch. A., 2. Gravitation, Artikel von J. Zenneck V S. 53-64) ergab sich erst mit Hilfe von Fatios Biographie im vierten Zyklus der Biographien zur Kulturgeschichte der Schweiz von Rudolf Wolf, welche die Herausgeber der großen Huygensausgabe nicht kannten und darum auch nicht verwerten konnten. Bei Wolf lesen wir l. c. S. 81 : „Andererseits erwarb sich Fatio dadurch direkte Verdienste um die Gravitationslehre, daß er sich an der durch Huygens, Newton e. c. t. angeregten Discussion über das Wesen der Schwere auf das Intensivste betheiligte, und schon in den Jahren 1689 und 1690 eine selbständige Theorie derselben aufzustellen suchte, welche den Beifall von Newton und Halley, nach längerer Verhandlung schließlich auch den von Huygens erhalten haben soll und sehr verwandt mit der später von Lesage aufgestellten war. Fast alle seine Briefe enthalten einzelnes über diese Theorie." Wolf zitiert weiter einen Brief von Fatio aus Duillier vom 22. August 1700 an Jakob Bernoulli : „Si je puis trouver du temps par rapport à mes occupations domestiques, je tâcherai de mettre au net ma theorie de la pesanteur et d’en composer un juste traité. Vous y verrez, Monsieur, des principes de physique bien différens de ceux qui sont reçus. Leur simplicité infinie et leur extrême hardiesse vous rebuteront d’abord. Mais plus vous irez avant, plus vous reconnoîtrez que les phénomènes de toute la nature concourent à les établir. Il se réduisent à peu près a ces chefs : Que la rareté des corps terrestres est immense. Que dans presque tout l’univers il n’y a presque que du vide. Qu’il y a divers ordres de corps dont la vitesse est immense, et dont la petitesse est immense. Qu’une portion de matière donnée, tant petite soit-elle, étant duement divisée et agitée, suffit seule pour produire toutes les pesanteurs, qui se ressentent dans le système solaire, et a proportion pour les étoiles fixes. La plupart de ces propositions ne sont pas tant avancées pour expliquer la pesanteur, que démontrées tant en conséquence de ce qu’il y a une telle chose que la pesanteur qu’en conséquence de la plupart des phénomènes de la nature.“