yodjana[1] ; ceux-ci n’ont que la mesure d’un empan ; mais le feu les dévore tous sans relâche, rapidement, ô le plus excellent des hommes, qui entretiennent un feu perpétuel. 2036.
Ainsi, irrésistiblement, périssent les serpents par centaines de mille, par millions et par centaines de millions.
Ceux-ci étaient gros comme des chevaux, les autres comme des trompes d’éléphants ; ceux-là aux grands corps, aux grandes forces, ressemblaient à des éléphants irrités. 2037-2038.
Grands ou petits, nombreux, de mainte couleur, gonflés de poison, épouvantables, remplis de vigueur, venimeux, semblables à des épieux, les serpents se précipitaient dans le feu, accablés par le châtiment sous la forme de la malédiction d’une mère. » 2039-2040.
Çâaunaka dit : « Qui étaient les ritouidjs et les plus éminents des rishis dans le sacrifice des serpents, qui fut célébré en ce temps par le roi Djanamédjaya, le rejeton de Pândou ? 2041.
Et qui furent les assistants à cette terrible cérémonie, d’une si profonde épouvante et qui jetait un immense effroi dans le cœur des serpents ? 2042.
Que ta révérence, mon ami, veuille bien me dire tout avec étendue. Qui étaient, petit-fils de Soûta, ceux, qui méritent d’être connus parmi ces brahmes, versés dans les règles du sacrifice des serpents ? » 2043.
« Eh bien ! répondit le Soûtide, je vais le raconter ici les noms des sages, qui furent les ritouidjs et les assistants au sacrifice de ce roi des hommes. 2044.
- ↑ Quatre fois le kroça.