Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/268

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Telle que Çatchî fut mariée au grand Indra et Lakshmî à Vishnou, telle Soubadhrâ fut heureuse d’épouser le Pândouide Arjouna. 2274.

Bîbhatsou, le fils de Kountî, aidé par Vâsoudéva, ô le plus vertueux des monarques, rassasia le feu sacré dans le Khandava ; 2275.

Car le fils de Prithâ ne trouvait aucune charge excessive, quand il la partageait avec le Dieu aux longs cheveux ; comme il n’existe rien d’excessif dans l’immolation des ennemis pour Vishnou, secondé de son énergie. 2276.

Aussi Agni lui donna-t-il Gândiva, le premier des arcs, deux carquois munis de flèches impérissables et un char, qui portait un singe pour enseigne. 2277.

Là, Bîbhatsou sauva le grand Asoura Mâya, qui bâtit pour lui palais céleste, orné de toutes les pierreries.

Douryodhana à l’âme insensée y attacha follement son envie. De là, aidé par Sâaubala, il trompa au dés Youddhishthira et l’envoya mettre son habitation dans les bois durant cinq et sept ans. 2278-2279.

Ensuite le perdant avait une année, la treizième, à passer inconnu dans le royaume. Arrivée la quatorzième année, les Pàndouides redemandent leurs biens. 2280.

Ils ne purent les obtenir, et de là, grand roi, naquit cette guerre. Laquelle terminée, ayant détruit la classe des kshatryas, ayant tué le roi Douryodhana, 2281.

Les fils de Pândou reprirent possession de leur royaume dépeuplé. Voilà quelle fut, ô le plus grand des conquérants, l’histoire de ces princes aux travaux infatigables, leur division et leur victoire pour la ruine d’un royaume.»

Djanamédjaya dit : « Tu m’as raconté en abrégé, ô le