Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/304

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Bhâsî, roi des peuples, fut la mère des orfraies et des vautours. 2621.

Les oies, les cygnes et les tchakravâkas, s’il m’est permis de le dire, furent de tous côtés les enfants de Dhritarâshtrî. 2622.

Les perroquets sont nés de l’illustre Çoukî, douée de nobles qualités, honorée pour tous les signes de la perfection. 2623.

Une esclave de Krodha mit au jour neuf filles, enfants de la colère : Mrigi, Mrigamandâ, Hari et Bhadramanas, Mâtangî, Çârdoûlî, Çwétâ, Sourabhi, qui possédait tous les caractères de la beauté, et l’irascible Sourasâ. 2624-2625.

Voici quelle fut leur postérité : toutes les gazelles, fléau des ennemis, ô le plus grand des plus grands hommes, sont nées de Mrigî ; les ours et les daims sont les enfants de Mrigamandâ, 2626.

Bhadramanas enfanta l’éléphant Aîrâvata. Cet Aîrâvata, son fils, est la monture d’Indra et le plus grand des éléphants. 2627.

Harî fut la mère des chevaux et des singes rapides : on dit aussi que les golângoûlas, singes à queue de vache, avec ta permission, sont les fils de Harî. 2628,

Çârdoûll donna le jour aux lions, aux tigres, aux panthères, à tous les grands carnassiers complètement, c’est hors de doute. 2629.

Les éléphants, souverain des hommes, sont la postérité de Mâtangî ; mais Çwétâ fut la mère du rapide éléphant des plages célestes, appelé comme elle Çwéta. 2630.

Sourabhi enfanta deux filles : Rohinî, sire, si tu me permets de le dire, et l’illustre Gandharvi. 2631.