Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/41

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

habitait vraiment le ciel en présence de Çakra ; alors, Sandjaya, je n’ai plus conservé d’espérance pour la victoire, 161.

» Quand j’eus ouï dire ensuite qu’Arjouna avait triomphé des Kâlakéyas et des Pâaulomans, fiers d’une insigne faveur, qui les rendait invincibles aux Dieux mêmes ; alors, Sandjaya, je n’ai plus conservé d’espérance pour la victoire. 162.

» Quand j’eus ouï dire qu’Arjouna-Kirîti, qui traîne avec fureur ses ennemis était allé dans le monde de Çakra pour la mort des Asouras et s’en était revenu, son exploit accompli ; alors, Sandjaya, je n’ai plus conservé d’espérance pour la victoire. 163.

» Quand j’eus ouï dire que Bhîma et les autres jeunes princes étaient allés avec Vaîçravana dans cette région, inaccessible aux enfants de Manou ; alors, Sandjaya, je n’ai plus conservé d’espérance pour la victoire. 164.

» Quand j’eus ouï dire que mes fils, charmés des conseils de Karna, s’étaient rendus à Ghoshayâtra et que, jetés dans les chaînes par les Gandharvas, Arjouna les avait délivrés ; alors, Sandjaya, je n’ai plus conservé d’espérance pour la victoire. 165.

» Quand j’eus ouï dire, petit-fils de Soûta, qu’Yama, sous la forme d’un Yaksha, avait conversé avec Dharmarâdja et répondu convenablement à certaines demandes ; alors, Sandjaya, je n’ai plus conservé d’espérance pour la victoire. 166.

» Quand j’eus ouï dire que les miens n’avaient pas su que les fils de Pândou habitaient, avec Krishnâ, dans le royaume de Virâta sous un extérieur emprunté ; alors,