Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/89

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Maintenant, il vous reste à connaître le Swarga-parva, chant céleste et plus qu’humain : c’est là qu’Youdhishthira à la grande science refusa par bonté de monter, sans son chien, dans le char des Dieux, envoyé du ciel.

Ayant donc éprouvé que la constance du magnanime est inébranlable dans le devoir, Yama quitte ces formes de chien, dont il s’était revêtu. 631-632.

Youdhishthira arrive au ciel et tombe profondément au milieu d’une immense douleur. Le messager des Dieux lui montre le Naraka, en dissimulant son dessein de l’éprouver.

Ici, le prince à l’âme juste entend les voix lamentables de ses frères, qui habitaient dans cet endroit là des limbes réservés aux morts. 633-634.

Yama et le roi des Dieux exaucent la prière du Pândouide, il se plonge dans le Gange céleste, où il perd son corps humain, et, possesseur dans le ciel de la place conquise par sa vertu, Dharmarâdja, comblé d’honneurs, y savoure la félicité avec Indra et tous les chœurs des Immortels. 635-636.

C’est ainsi que finit le dix-huitième chant, tel qu’il fut dit par le magnanime et sage Vyâsa, qui récita dans ce chant cinq chapitres. 637.

L’éminent saint y fit couler, pieux anachorètes, deux cents çlokas, auxquels se rattachent neuf autres distiques. 638.

Ainsi, nous avons complètement analysé les dix-huit chants. Le Hari-vança et les événements postérieurs sont racontés dans les appendices. 639.

Le Maharshi a fait écouter dix milliers et vingt centaines de çlokas dans les appendices et le Hari-vança. 640.

Nous venons d’achever tout le recueil abrégé des cha-