Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/181

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Il brilla, grand roi, flamboyant comme un feu sans fumée. On l'avait ru anéantir, Bharatide, quatorze milliers d'hommes, dix mille chars et trois milliers d’éléphants. Les conjurés de nouveau environnèrent Dhanandjaya. 2,606-2,607.

« Il faut mourir, avaient-ils résolu, ou mériter sans retour la victoire. » Alors, il s’éleva, souverain des hommes, un grand combat des tiens avec le robuste héros, Kirlti, le Pândouide. 2,608-2,609.

Kritavarman, Kripa, Açvatthâman et le fils du cocher, Ouloûka, le Soubalide et le roi Douryodhana avec ses frères germains, 2,610.

Voyant s’affaisser l’armée tourmentée par la crainte du fils de Pândou, se redressent promptement sur le champ de bataille, comme un navire brisé dans la mer. 2,611.

Un instant, ce combat fut au plus haut degré produisant la crainte des gens timides, accroissant la joie des braves. Kripa dans la guerre décocha des multitudes de traits, qui submergèrent les Srindjayas, de même que des nuées de sauterelles. 2,612-2,613.

Çikhandî irrité s’avança avec empressement vers le Gotamide et fit pleuvoir de tous les côtés des averses de flèches sur le plus excellent des brahmes. 2,614.

Mais Kripa, instruit dans les grands astras, de briser cette pluie de traits et de blesser, plein décoléré, Çikhandî dans le combat avec dix dards. 2,615.

Celui-ci courroucé perça, dans la bataille, Kripa irrité de sept flèches, aux ailes de héron, au vol droit. 2,616.

Le brahme Kripa, le grand héros, profondément blessé de ces projectiles violents, réduisit Çikhandî sans chevaux, sans cocher et sans char. 2,617