Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/238

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leurs pieds là, accompagnés d’armées et promenant les yeux sur divers combattants, renversés par la violence du combat. 3,213-3,214.

Environné d’une grande multitude de chars, le Dronide s’élança tout à coup, sire, vers l’endroit, où se tenait le fils dePrithâ. 3,215.

Le héros, fils de Kountî, qui avait Çaâuri pour compagnon, arrêta rapidement, comme un rivage retient la mer, séjour des makaras, ce guerrier, qui accourait légèrement.

L’auguste fils de Drona ensevelit avec colère, grand roi, sous ses flèches, Arjouna et le Vasoudévide. 3,216-3,217.

Les fameux héros des Kourouides, ayant vu alors les deux Krishnas sous ce linceul de traits, cet aspect les jeta dans le plus profond étonnement. 3,218.

Arjouna en riant, Bharatide, manifesta un astra céleste, que le brahme arrêta dans la guerre. 3,219.

À chaque astra, que l’envie d’immoler fit lancer au Pândouide, le fils de Drona au grand arc anéantit cet astra. Tandis que ce combat se développait avec un vaste effroi, sire, le Dronide parut à nos yeux dans cette bataille comme la Mort, sa gueule ouverte. 3,220-3,221.

Dès qu’il eut masqué de ses flèches les plages et les points intermédiaires, il blessa de ses traits le Vasoudévide au bras droit. 3,222.

Quand Arjouna eut abattu tous les chevaux de ce magnanime, il inonda la terre dans le combat d’une rivière aux ondes de sang ; fleuve terrible, entraînant tous les guerriers, emportant au monde supérieur. On vit tous les héros et tous les maîtres de chars, renversés par les dards, envoyés par l’arc du Dronide et du fils de Prithâ. Açwai-