vu. À peine l’aveugle bête fut-elle étendue morte, qu’une pluie de fleurs tomba du ciel. 3,444.
» Le son ravissant des instruments de musique et le chant des Apsaras font résonner les échos ; un char descend du ciel pour y conduire l’heureux chasseur. 3,445.
» Cet être était né évidemment pour la destruction de toutes les créatures. Il avait pratiqué une austère pénitence et obtenu une grâce de Swayambhou, qui l’avait rendu aveugle[1]. 3,446.
» Après que la bête fut tuée, le Destin prit une autre décision touchant la mort de toutes les créatures ; Valâka fut reçu dans le ciel, et le prix du devoir fut donné ainsi à un homme d’une stupide ignorance. 3,447.
» Kaâuçika était un brahme, adonné à la pénitence et très-connu de nous ; il habitait, le fait est certain, non loin d’un village, au confluent d’une rivière et d’un fleuve.
« Que ma parole soit toujours la vérité ! » disait-il ; ce fut là son vœu, Dhanandjaya, d’où lui vint alors le surnom de Satyavâdi[2]. 3,448-3,449.
Certains hommes, tourmentés par la crainte des voleurs, entrèrent dans cette fôret, où il demeurait ; et ceux-ci, pleins de colère, se mirent à leur recherche avec ardeur. 3,460.
» Puis ayant rencontré Kaânçika, ils dirent à cet homme véridique : « Par quelle route, révérend, sont allés ces nombreux voyageurs ? 3,461.
» Réponds à notre demande avec vérité : dis-nous si tu sais où ils sont. » À cette question, Kaâuçika leur répondit cette parole sincère : 3,462.