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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/337

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d’hommes enivrés de batailles et privés de la vie, sans traits, ni machines, ni cuirasses, de chars brisés en morceaux, de chevaux, de guerriers, d’éléphants immolés. Il brandit son immense Gândîva au bruit épouvantable, 4,104-4,106.

De même que, dans le ciel, retentit le son du tonnerre et de la foudre effrayante. La grande armée se fendit, immolée par les flèches de Dhanandjaya : 4,106.

Tel se brise dans la mer un vaste navire au souffle d’un vent impétueux. Les traits décochés par le Gândîva, ravissant les existences sous diverses formes, 4,107.

Consumaient ton armée, semblables à une torche, à un météore igné, à la foudre même. Tel que, durant la nuit, brûle une forêt de bambous sur une haute montagne, Ainsi resplendissait ta grande armée, accablée par les flèches. Tes divisions battues, consumées, broyées par Kirîti, 4,108-4,109.

Terriblement percées des traits décochés, fuyaient à tous les points de l’espace. De même que, dans un grand bois, se dispersent des troupeaux de gazelles, effrayées à l’incendie de la forêt ; 4,110.

Ainsi erraient à la ronde les Kourouides, consumés par l’Ambidextre ; et, abandonnant le combat avec Bhîmaséna aux longs bras, 4,111.

Toute l’armée des Kourouides, tournant le dos, était agitée par la terreur. Au milieu des Kourouides rompus, Bîbhatsou invaincu porta ses pas vers Bhîma, s’approcha de lui un instant ; «t, quand il se fut abouché avec son frère, Phâlgouna de lui parler. 4,112-4,113.

« Youdhishthira, dit-il, n’avait pas été touché par les flèches ; il était sans aucune maladie. » Puis, avec la permis-